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L’héritage des capcazaliers

Avec leurs particularités architecturales, les maisons capcazalières font en Chalosse figure de patrimoine. Celles qui ont résisté aux outrages des restaurations hasardeuses ne sont plus qu’une douzaine

La maison capcazalière de Montfort-en-Chalosse, la maison Pachiou à Mimbaste, la maison Brouchoua à Tercis-les-Bains, la maison Houtanglaise et la maison Luppé à Saint-Pandelon ou encore la maison Peyne à Laurède… Il ne subsiste finalement que très peu d’exemplaires à avoir conservé la configuration architecturale prisée par les puristes. D’après certains historiens, les origines de la maison capcazalière remonterait pourtant à l’époque de l’occupation romaine et chaque paroisse en comptait au moins une jusqu’à la Révolution.

Côté étymologie, le capcazal désignait au Moyen-Age un petit domaine libre dont le propriétaire, roturier, jouissait d’un statut social et juridique spécifique à cette partie des Landes (Chalosse et Orthe), sans être asservi à un seigneur. Pour faire preuve aux yeux de tous de leur « franchise », les capcazaliers avaient le privilège de planter devant leur maison un « pin franc », le pin parasol.

De solides bâtisses

Les bâtiments se doivent également d’apporter la marque de la hauteur sociale de son propriétaire. La maison est construite en pierre, portée par des murs robustes et compte une belle pièce centrale dédiée à l’accueil (et non à l’hébergement du bétail comme dans la maison landaise traditionnelle), éclairée par deux demi-fenêtres encadrant la porte d’entrée.

A partir du XVIIe siècle, la maison capcazalière s’enrichit des ornements de la Renaissance : pilastres et entablement décoré pour un fronton monumental qui témoigne de l’habileté des tailleurs de pierre de Chalosse. Ces éléments sont aussi identitaires que la forme des consoles qui soutiennent l’avancée du toit couverte de tuiles canal, le trottoir en galets et la solidité des dépendances, placées perpendiculairement à la maison.

Avec 25 ans d’expérience et de savoir-faire mis au service de ses clients, l’entreprise générale de bâtiment Kiwi Construction cultive de grandes valeurs éthiques : honnêteté, intégrité et professionnalisme. Grâce à une équipe d’experts et à l’utilisation de matériaux de qualité ainsi que des dernières technologies, Kiwi réalise tous les projets de rénovation et de construction, quel que soit leur dimension. Sa devise ? « Rendre l’impossible possible » ! Contact : Kiwi Construction – 460 chemin de Pedoucasse, 40360 Tilh. Tél. 05 58 55 35 22. www.kiwi-maconnerie.com

Rester humble avec les couleurs

Sur les maisons traditionnelles des Landes, les murs ont toujours été enduits et peints… selon les secteurs géographiques

Cela est vrai dans de Sud-Ouest de la France comme partout en France : même si certains prennent quelques libertés avec les volumes du bâti traditionnel, chaque architecture est associée à ses couleurs de prédilection. Ainsi, en sachant que dans les Landes la grande majorité des maisons présente des murs enduits – pour protéger les matériaux de ceux-ci des infiltrations et des agressions du froid comme de la chaleur – les choix dans la palette chromatique doivent être judicieux.

Et la palette n’est évidemment pas la même que l’on soit en Chalosse, sur le littoral, dans la lande, en plein milieu du Seignanx, au cœur d’un petit village ou en ville. Les us et coutumes font souvent loi et « ces choix ne sont pas neutres : ils participent à l’histoire de la construction dans les Landes » soulignent d’ailleurs le Conseil d’architecture, d’urbanisme et d’environnement (CAUE) du département.

Les bons conseils

Pour être sûr de ne pas faire d’impair, il vaut mieux faire appel à des professionnels (constructeurs, entreprises de bâtiments, maçons, etc.) de la région, qui connaissent bien les impératifs des codes architecturaux locaux. Ils sauront être de bons conseils en termes de nuanciers, de règlementation d’urbanisme et d’esthétisme.

A savoir enfin que côté couleurs, la marge de manœuvre est plus large pour les maisons des villes et des bourgs ruraux (sauf protection spécifique) qu’en site rural, où des tons pastel
s’harmoniseront avec humilité avec l’environnement naturel.

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Une clairière dans la forêt

Partie intégrante du paysage et du patrimoine culturel des Landes de Gascogne, l’airial préserve ses atouts à travers les siècles.

Cela ressemble à un tapis de velours au cœur de la forêt de pins. « L’airial » – « airiaux au pluriel, du mot gascon « airiau » – est une vaste pelouse qui forme une belle clairière, dont les origines remontent au XIVe siècle. Et dans la lande alors désertique et marécageuse, son emplacement ne devait rien au hasard. L’airial marquait alors un espace stable et propice à la construction.

A cette époque l’airial regroupe quelques maisons avec leurs grange, poulailler (traditionnellement en hauteur pour protéger les bêtes de prédateurs), bergerie, etc. pour composer des hameaux à l’écart des villages. Ces espaces plus ou moins communautaires vont peu à peu disparaître à la fin de XIXe siècle avec la plantation systématique des pins maritimes en remplacement des landes communales.

Mise en valeur

Tous n’ont heureusement pas disparu ! Les plus vastes accueillent désormais par exemple des hôtelleries de plein-air mais les plus beaux servent d’écrins à de vieilles bâtisses typiques magnifiquement restaurées, en respectant le schéma traditionnel. Si autrefois plusieurs familles vivaient sur le même airial, cet espace historique est au XXIe siècle plutôt individualisé.

Avec sa pelouse sur laquelle se dressent quelques beaux chênes, l’airial est même devenu dans les Landes de Gascogne un emblème dans le cadre d’une urbanisation raisonnée et respectueuse de l’environnement. Ce retour aux traditions est d’ailleurs largement encouragé par les différentes instances territoriales référentes.

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Un environnement particulier

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La forêt landaise constitue un environnement fragile et exceptionnel, auquel l’architecture doit s’intégrer avec respect

En partant du principe que l’on s’occupe bien de ce que l’on connaît bien, s’implanter (ou décider d’améliorer son cadre de vie) dans une région implique une approche didactique et historique des lieux. Le passé, le présent et l’avenir du massif des Landes de Gascogne sont dépendant de ceux qui ont choisi d’y vivre.

Non, la présence des pins maritimes (aujourd’hui cultivés de façon exemplaire) ne remonte pas qu’au XIXe siècle. Les preuves archéologiques apportées par les fossiles dans les bancs de lignite et les témoignages d’exploitation de poix et de résine liquide à l’époque gallo-romaine attestent d’une réelle ancienneté.

La forêt ressuscitée

En grande partie détruite au IVe siècle pendant les invasions barbares puis à nouveau à partir du Moyen-âge avec les guerres successives qui ont ravagé l’Aquitaine… Encore amoindrie par la pratique de l’écobuage destinés à renouveler les pacages du bétail, la forêt landaise ne se limitait pratiquement plus au XVIIIe siècle qu’à quelques bosquets épars.

Poussées par le vent et l’océan, les dunes du littoral partaient alors à la conquête de terres marécageuses durant l’hiver et beaucoup trop sèches l’été. A partir de 1870, des plantations de stabilisation, des drainages puis des ensemencements en pins font renaître le paysage sylvestre ancestral… Mais comme le prouvent encore les stigmates des grandes tempêtes du début du 3e millénaire, la forêt reste fragile… Raison de plus pour la côtoyer avec humilité.

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Maison Basque

Avec le vent et l’océan

Depuis le XIXe siècle, les bâtisses traditionnelles de l’airial landais étaient construites en tenant compte des paramètres climatiques. C’est toujours ce qui est préconisé pour assurer une architecture écologique, durable et économe

Etre un abri sûr pour ses occupants est depuis la nuit des temps la fonction première d’un habitat. De la forêt landaise jusqu’au piémont pyrénéen et dans leur grande majorité, les maisons anciennes tournent ainsi le dos aux intempéries venant de l’océan. La tradition veut ainsi que la façade principale soit orientée au levant et non au Sud, pour se protéger là des chaleurs de l’été.

C’est donc à l’Est que se situent les accès principaux et souvent aussi l’emban, auvent à usage plutôt convivial. A l’opposé, pour défier les vents et la pluie poussés par le littoral, ni fenêtre ni porte mais le plus souvent qui présente trois pentes venant raser le sol comme une queue de palombe.

Retour aux traditions

Au cours des dernières décennies, les coutumes modernes ont donné au pavillon landais une autre orientation : celle qui garantit l’intimité. Et les terrasses, comme les grandes ouvertures, font plutôt dos à la rue qu’à l’océan et ceci quel que soit leur exposition, avec de surcroît la disparition presque généralisée des toits en queue de palombe.

Mais le XXIe siècle – qui se veut davantage respectueux de son environnement – marque le retour d’une architecture pensée en harmonie avec la nature. Les bâtisses d’autrefois marquent leur retour, comme devrait le faire l’airial landais, cet espace engazonné typique et historique.

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